Couperin - Leçons de Ténèbres
François Couperin
LEÇONS DE TÉNÈBRES
LES PALADINS direction JÉRÔME CORREAS
LABEL ENPHASES, DISTRIBUTION OUTHERE
ENP004
Une version théâtrale du chef-d’oeuvre de François Couperin, chantée par deux voix d’homme, selon les suggestions du compositeur dans l’avertissement au lecteur de l’édition originale.
Sortie : 16 novembre 2018
1ère Leçon de Ténèbres pour le Mercredy
2ème Concert Royal : Prélude
1ère Leçon de Ténèbres (suite)
2ème Concert Royal : Air Contrefugué
1ère Leçon de Ténèbres (fin)
1er Concert Royal : Sarabande
2ème Leçon de Ténèbres pour le Mercredy
2ème Concert Royal : Allemande Fuguée
2ème Leçon de Ténèbres (fin)
3ème Leçon de Ténèbres pour le Mercredy
1er Concert Royal : Gavotte
3ème Leçon de Ténèbres (fin)
2ème Concert Royal : Air Tendre
Motet pour le Jour de Pâques
Jean-François Lombard, Romain Champion, haute-contre
Sylvia Abramowicz, Françoise Enock, viole de gambe
Benjamin Narvey, théorbe
Jérôme Correas, clavecin et orgue
Avec le soutien de : ADAMI (dans le cadre du dispositif 365) – La Fondation Royaumont –
La Fondation Singer-Polignac
À propos du programme
"Je composai il y a quelques années trois Leçons de Tenébres pour le Vendredy Saint, a la priere des Dames Religieuses de L[ongchamps], ou elles furent Chantées avec succez (...) quoyque le Chant en soit notté sur la Clef de dessus, toutes autres Especes de Voix pourront les Chanter, d’autant que la plus part des personnes d’aujourd’huy qui accompagnent scavent transposer...".
C’est ainsi que s’exprime François Couperin dans sa préface aux Leçons de Ténèbres du Mercredy Saint, nous donnant des indications fort utiles pour la compréhension d’une œuvre que nous devons entendre ici sans le support d’une cérémonie religieuse ou d’une architecture. (...)
1714 est décidément une année fertile pour François Couperin : présent à l’église avec ses Leçons de Ténèbres, il l’est aussi à la cour avec ses Concerts Royaux.
Destinées à divertir Louis XIV à la fin de sa vie, ces pièces instrumentales sont visiblement inspirées par une même exigence spirituelle et une même richesse harmonique qui dépassent le cadre strict de la suite de danses. On retrouve ici la même liberté accordée à l’interprète quant au choix des instruments : clavecin, viole de gambe, flûte ou violon. Nous avons privilégié la version pour viole de gambe, très rarement donnée. (...)
Dans ce concert imaginaire, nous avons profité de la liberté d’interprétation qu’offre le répertoire baroque pour explorer les possibilités expressives d’un chef-d’œuvre du théâtre religieux. Imaginons un instant l’émotion du public d’alors à l’écoute des artistes de l’Académie royale de musique interprétant ces Leçons de Ténèbres, passant des fastes du théâtre lyrique à ceux de la musique sacrée.
Jérôme Corréas
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