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BACH D!ssonanti

BACH Dissonati, Label Incises, produit par UNIK ACCESS

BACH D!ssonanti

Sébastien Marq, flûte à bec alto (1, 3, 4, 5, 6, 11), flûte de voix (8, 9, 10) 
Antoine Torunczyk, hautbois (1, 2, 4, 5, 11), oboe d’amore (6, 8, 9, 10), oboe da caccia (3)
Tami Troman, violon (1, 2, 3, 4, 5, 6, 11) 
Javier Zafra, basson (1, 2, 3, 4, 5, 7, 8, 9, 10, 11) 
Simon Torunczyk, contrebasse (1, 2, 3, 4, 5, 11) 
Chiaopin Kuo, clavecin (1, 3, 4, 5, 8, 10, 11) 
Armelle Marq, chant (6, 8, 9, 10)

Enregistrement : Église Notre Dame de la Merci à Trémel / Août 2023 
Prise de son / Direction Artistique / Montage : Franck Jaffrès / Unik Access  
Photos : Hervé de Williencourt

1. Praeludium et Fuga (*)  BWV 885 (Das Wohltemperierte Clavier II) 
2. Nun komm, der Heiden Heiland (**) BWV 659 (Achtzehn Choräle von verschiedener Art) 
3. Christ, unser Herr, zum Jordan kam (*) BWV 684 (Clavier-Übung III) 
4. Fantasie und Fuge (**) BWV 904 
5. Ciaccona (*) - Partita II BWV 1004 (Sei Solo à Violino senza Basso accompagnato) 
6. Wo soll ich fliehen hin (*) BWV 646 (Sechs Choräles von verschiedener Art; Schübler-Chorales)  

7. Pedal Exercitium (*) BWV 598 
8. Schmücke dich o liebe Seele (*) BWV 759 
9. Wir Christenleut’ (*) BWV 710 
10. Allein Gott in der Höh sei Ehr (*) BWV 676 (Clavier-Übung III) 11 - Passacaglia & Thema fugatum (*) BWV 582 

(*) : Arrangement Sébastien Marq 
(**) : Arrangement Antoine Torunczyk

J S Bach, Fantaisie et Fugue after BWV 904 (arrangement Antoine Torunczyk)

À PROPOS

(Extrait du livret - Antoine Torunczyk et Sébastien Marq)

Johann Sebastian Bach n'a jamais hésité à adapter, remanier et véritablement métamorphoser sa propre musique avec un remarquable aplomb. Les exemples ne manquent pas : prélude pour violon seul « explosé » en sinfonia pour grand orgue et un orchestre composé de cordes, 2 hautbois, 3 trompettes et timbales (!) dans la cantate BWV 29 Wir danken dir, Gott, wir danken dir ; ajout à l'ouverture de la quatrième suite pour orchestre d'un chœur à quatre parties dans la cantate BWV 110 Unser Mund sei voll Lachens ; ajout à la mélodie d'une main gauche bouleversant l'harmonie d'une manière assez extraordinaire dans l'adaptation pour clavecin d'une partita pour violon seul (BWV 968). Bach ne semblait pas considérer sa propre musique d'une manière figée et immuable. Mais pas celle des autres compositeurs non plus ! Il suffit pour s'en persuader d'écouter les fantastiques ornements rajoutés au Concerto pour hautbois d'Alessandro Marcello adapté à l'orgue par Bach (BWV 974), ou l'extraordinaire partie d'alto transfigurant le Stabat Mater de Pergolesi, dans sa version remaniée Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083. Cette audace peut sembler surprenante à l'auditeur d'aujourd'hui, que les dernières décennies de pratique musicale historiquement informée (Historically Informed Practice) ont plutôt habitué à la sacralisation des sources, et à qui il est difficile de faire accepter la musique sous d'autres formes que l'Urtext. Et pourtant, comment ne pas reconnaitre que Bach n'avait pas nos scrupules et que dans son esprit, son œuvre pouvait être totalement protéiforme? 

C'est ce modèle que nous avons modestement cherché à suivre dans le programme de ce disque. Mais contrairement à certains de nos prédécesseurs ayant osé, par la transcription, s'approprier la musique de Bach avec plus ou moins de bonheur (de Brahms à Stokowski, en passant par les Swingle Sisters...), nous avons tenté de le faire avec liberté, certes, mais aussi avec respect. Notre effectif est assez similaire à celui que Bach a utilisé dans ses cantates (songeons à la cantate Tritt auf die Glaubensbahn BWV 152, viole d'amour mise à part) et chacun d'entre nous a, au long d'une vie bien remplie au contact de la musique de Bach jouée sur instruments anciens et avec un souci d’authenticité, acquis suffisamment de proximité avec son langage musical pour en respecter, sinon la lettre, au moins l'esprit. Ces années passées à côtoyer - et peut-être même tutoyer - sa musique ont stimulé notre imagination et nous avons eu envie d'entendre certaines de ses pièces sous une forme nouvelle, sans pour autant changer de langage.   

Nous savons que Bach, la plupart du temps, connaissait les interprètes destinataires de ses œuvres - notamment des cantates - leur talent, les possibilités de leurs instruments ou leurs tessitures vocales. Et sa fidélité à des musiciens exceptionnels comme le hautboïste Caspar Gleditsch ou le trompettiste Gottfried Reiche ne l’empêchait pas d’écrire des solos hors norme pour d'autres brillants musiciens de passage :  le flûtiste Pierre-Gabriel Buffardin ou le violoniste Johann Georg Pisendel par exemple. Nos transcriptions ont, elles aussi, été pensées sur mesure pour les musiciens de notre ensemble, qui ont participé activement à leur élaboration, au cours des répétitions et concerts. Ce long processus collectif, où la musique ne cesse jamais d'évoluer au fil du temps et des interactions entre interprètes – on peut penser à d'autres traditions de musique vivante plus proche de nous (le Jazz par exemple) -  est, nous le croyons, un élément qui n'était peut-être pas étranger à la pratique de l'époque...

(...)

Johann Sebastian Bach : Chaconne (arrangement Sébastien Marq)

D!ssonanti

Depuis 2005 D!ssonanti (anciennement appelés l'Accademia dei Dissonanti) réunit des vieux briscards de la musique ancienne, chacun faisant autorité dans son domaine, et dont certains sont des piliers des phalanges les plus prestigieuses (les Arts Florissants, Pygmalion, Freiburger Barockorchester, Amsterdam Baroque Orchestra, Concerto Copenhagen,...). Les décennies passées à rouler leur bosse dans toute l'Europe et à enseigner dans les plus grands conservatoires (Paris, Bruxelles, La Haye...) ne les ont pourtant pas blasés et ils ont gardé un véritable plaisir de gosse à se retrouver et jouer ensemble les musiques originales écrites pour leurs instruments mais aussi les trans-criptions dont ils se sont fait une véritable spécialité. De Charpentier à Vivaldi en passant par Telemann – avec Bach en fil conducteur – leurs concerts les ont conduits en France, aux Pays-Bas, au Danemark, dans de grandes salles de métropoles ou dans des petites églises de campagne, propageant le bonheur contagieux de faire de la musique.

+ d'info : https://dissonanti.fr

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