Concerto madrigalesco
Ercole Bernabei (1622/1687)
CONCERTO MADRIGALESCO
FAENZA DIRECTION MARCO HORVAT
Myriam Arbouz - soprano
Marine Fribourg - mezzo-soprano
Andrea Gavagnin - haute-contre
Francisco Mañalich - ténor, dessus et basse de viole
Jan Jeroen Bredewold - basse
Anne-Sophie Eiselé - dessus et basse de viole, lirone
Eliaz Hercelin - basse de viole Marco Horvat - théorbe, archiluth, lirone, guitare baroque
Caroline Lieby - harpe
Ayumi Nakagawa - clavecin et orgue
LABEL ENPHASES - SORTIE LE 24/03/2023
Distribution Outhere - ENP010
Enregistré à : Trédrez-Locquèmeau - 2022
Prise de son / Direction Artistique / Montage :
Franck Jaffrès / Unik Access
Conception : Sybille Walter
Imprimées à Rome en 1669, les quinze pièces du Concerto madrigalesco a tre voci diverse d'Ercole Bernabei (1622-1687) sont ici enregistrées intégralement pour la première fois.
Fulminate, begli occhi
Già mi minaccia Amore
Altro frutto non colsi
Preludio (théorbe) : Angelo Michele Bartolotti
Non più strali, ben mio
Non più strali, ben mio
Toccata (clavecin) : Giacomo Simonelli
Perch’io vado lontano
Non merita pietà
Ti lascio, anima mia
Ardo tacito amante
Ch’io non v’ami?
Passacaglie (clavecin) : Bernardo Pasquini
Spira dagl’occhi suoi
Tal’hora intento in un bel volto
Ardo e taccio il mio mal
Bei labbri, io non vi chieggio
Preludio (guitare) : Angelo Michele Bartolotti
Oh se poteste mai (prima parte)
Hor se ’l gelo de gl’anni (seconda parte)
Interviews / Anne-Madeleine Goulet : directrice de recherche au CNRS Marco Horvat : directeur artistique de l'ensemble Faenza
Contexte historique
Pourquoi Ercole Bernabei ?
1. En ce qui concerne les compositeurs, nous avons consacré un enregistrement à Giulio San Pietro de’ Negri, un musicien milanais de grande importance, dont seules quelques pièces éparses avaient été jusque-là enregistrées. Nous avons ensuite été les premiers à découvrir et à faire entendre les Airs à quatre parties de Charles Dassoucy, un compositeur dont on croyait que toute la musique était perdue.
2. Pour ce qui est des répertoires, nous avons par exemple exhumé les madrigaux de Giovanni Zamboni, dont on ne connaissait que le répertoire de luth, ou encore redonné vie à la parodie spirituelle d’air de cour avec « La Semaine mystique ». Plus récemment nous nous sommes intéressés aux mises en musique des fables de La Fontaine au XVIII e siècle (« Le Bestiaire fabuleux »).
3. En ce qui concerne les pratiques d’exécution, celle du « chant sur l’instrument » (chanter en s’accompagnant soi-même) constitue la principale originalité de l’ensemble (« Il Giardino di Giulio Caccini », « Le Délire des lyres » en particulier). Nous avons aussi travaillé sur les comédies à écriteauxavec « Polichinelle et Orphée aux Enfers » et, dans les années qui viennent, nous aborderons le vaste domaine de l’opéra comique en vaudevilles, une forme qui pose de sérieux défis d’exécution.
Comment décririez-vous la musique de Bernabei ?
Comment l’avez-vous abordée lors de l’enregistrement ?
Marco Horvat
Partagez sur vos réseaux !
Suivez nous sur les réseaux !